samedi 17 septembre 2011

Présentation

Et oui !!tellement subjugué par notre voyage de l'an passé nous avons décidé de retourner dans l'Ouest.
En fait à peine rentré, alors que j'écrivais le carnet de voyage 2010 je me suis mis au travail pour nous concocter une nouveau voyage dans ces contrées où nous nous sentions si bien, entouré de merveilles que jamais nous n'avions imaginé voir.

Pour cette nouvelle éditions nous ne serons que 3, Léonie ayant préféré profiter de la Bretagne et de ses grands parents. Ne pas les voir de l'été lui avait manqué. C'est donc avec un pincement au coeur que nous la regarderons s'envoler pour la Bretagne


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vendredi 16 septembre 2011

J1 & 2 - Vol - Scottdale - Petrified Forest - Canyon de Chelly

CA Y EST ! Amérique nous revoilà, YEESSSS
Je ne me rappelais plus que l’Amérique était si loin (ou est-ce la dérive des continents !)
Petit retour sur notre voyage qui nous a amené à Paris ‘Plutôt que Frankfurt) pour pouvoir y déposer notre fille à Orly. Elle ne nous accompagne pas cette année, elle préfère se rendre chez ses grands parents en Bretagne.
Ensuite direction Roissy où nous passerons la nuit.
 Le lendemain matin nous prenons la navette pour l’aéroport à 7h15 pour un vol à 10h40. Vous me direz « c’est tout de même très tôt », et bien Air France, inquiet que nous nous ennuyons a trouvé un subterfuge pour que nous soyons bien occupé ; 4 hôtesses à l’enregistrement pour traiter environ 7 à 8 avions. Si vous rajoutez à cela tous les différents points où vous devez attendre : guichet électronique pour la carte d’embarquement qui s’amusent à la roulette russe en ne marchant que de temps en temps, guichet d’enregistrement, sécurité, douane, embarquement et j’en oublie, en tout on a attendu 6 fois plus ou moins longtemps…. Total on a même fini par courir dans les couloirs.
Remarque il y aurait aussi pu y avoir une grève comme c’était annoncé pour fin de semaine.
C’est décidé, à l’avenir, ce sera à nouveau Frankfurt où nous n’avons jamais eu de problème.
En revanche une fois dans l’avion Air France c’est le top, service à bord très bien, serviable, les repas seront les meilleurs que nous aurons pris dans un avion, pleins de films, même récent, vraiment très bien.
Cette année nous avons une escale à Atlanta. Ce qui nous rallonge encore le trajet (Paris – Atlanta 9h, escale 2h30, Atlanta Phoenix 4 h soit un total de 15h30 !!! c’est très très long).
Sinon Atlanta c’est un des plus grands aéroports Américain, c’est peu dire. Mais là pas d’inquiétude à avoir, là où à Paris nous avions 4 personnes pour un avion, ici nous ils étaient des dizaines dont le seul but est que le trafic s’écoule le mieux possible et le plus vite possible. Vous avez moins de chance de vous perdre que dans un petit aéroport Français de province.

non pas celle-là
Pour l’immigration, c’est comme au supermarché avec plein de caisses et c’est « un traducteur d’Espagnol est demandé pour la 22 », « un traducteur de Français pour la 16 et la 12 » et ainsi de suite donc aucune inquiétude c’est une affaire bien rodée.
Après lorsque vous vous trouvez devant le préposé à l’immigration ayez toujours en tête sa préoccupation principale : « que vous ne soyez pas un alien qui souhaite venir travailler en Amérique ». Donc ce qui va l’intéresser : quel est votre métier, êtes-vous déjà venu aux Usa, quand et pourquoi, que venez vous faire, où logez-vous ?, et surtout d’où et quand partez vous !.
Petit détail, qui n’en n’ai pas un, à l’escale il faut que vous récupériez vos bagages, même si vous êtes en transit, ils ne vous suivront pas, il faut les prendre et les redéposer sur un autre tapis pour qu’ils soient sûr que chaque bagage à son propriétaire.
Arrivée à Phoenix : le four 38 à 40° ! , ça surprend toujours, surtout que ce sont des malades de la clim, alors il fait toujours frais dans les bâtiments.

Non Théo pas celle-là non plus !
Ensuite en habitué que nous sommes (nous connaissons l’aéroport de Phoenix puisque c’était de la que nous étions reparti l’an dernier, et oui !,  je suis un sentimental et l’idée de repartir du point où nous avions fini notre périple de l’an passé me plaisait) nous avons pris la navette pour le « Car rental center » où sont regroupé toutes les agences.

Nous avions loué chez Hertz, pour l’enregistrement pas de problème tout va vite et bien, seulement pour le modèle c’est moins top,  ils n’ont pas le modèle que je voulais, ni le 2ème choix, ni même le 3ème. Pour ceux qui veulent  partir de Phoenix : ils n’ont que très peu de 4x4, d’ailleurs les seuls que nous avons vu étaient immatriculé au Colorado).
Nous avons donc eu le choix entre un RAV4 de 37.000 miles avec enclenchement manuel du 4x4 mais pas de boite courte et un superbe GMC Acadia, intérieur cuir toutes options de 652 miles mais en 4x4 automatique, nous avons donc choisi … le RAV4, désolé pour les amoureux des gros Crossover Américains !.
Voilà celle qui nous conduira vaillamment pendant 3 semaines 
Le 4x4 à enclenchement manuel on y tenait et le fait que le véhicule ne soit pas trop grand devrait bien nous aider sur les pistes.
Pour le reste rien à dire, pneus neufs, voiture impeccable.
Petite astuce avec Hertz (mais je pense que c’est vrai pour les autres aussi), les préposés au guichet n’ont que peu de marge de décision, en revanche la « manager » du parking ,elle, peut faire beaucoup plus de chose, sous réserve que vous ne changiez pas de catégorie. Elle peut sans aucun problème changer la voiture, c’est avec elle qui faut discuter si vous avez vu une voiture rouge à pois verts qui vous siérait à merveille à l’emplacement E32. Nous avions déjà fait ce constat à San Francisco, l’an passé.



Après en route pour l’hôtel (le même que l’an passé également), dépôt des bagages et en route pour le « Fashion Center », et oui, cela fait 2 heures que nous sommes aux Us et déjà dans les magasins !!!. Ensuite petite collation (en fait un très bon restaurant) et au dodo à 22h heure locale, mort de fatigue après une journée de 32 heures !.
En conclusion, super heureux d’être de retour, même si ça n’a pas le côté magique de la première fois.


2ème jour,

Au programme : Petrified Forest et Canyon de Chelly où nous dormirons
Pour moi, levé 5h, et encore en me forçant à rester au lit jusqu’à cette heure. Théo lui se « règle » instantanément, on aura du mal à le réveiller à 6h 15 (alors que chez nous il est 15h30). Il faut dire qu’en Amérique il se sent chez lui, des gros pick-up, de belles voitures de sport (dont il connait presque tous les modèles, impressionnant !). La nourriture lui convient et il comprend même ce qu’ils disent !, c’est donc lui notre traducteur attitré. Pour notre part nous avions suivi des cours d’anglais pendant l’année, le résultat n’est pas renversant, même si j’ai fait de réels progrès.
Aujourd’hui beaucoup de route. Le temps varie de nuageux à beau avec quelques gouttes juste avant Chinle.

 La longue route (350 kms) entre Phoenix et Petrified Forest est belle et vallonnée, nous roulons d’abord au milieu des cactus, pour ensuite traverser Tonto National Forest, une belle forêt de pin de Ponderossa, peuplée d’ »Elk », que nous ne verrons malheureusement pas. Pour finir sur un plateau désertique à 1.600 mètres d’altitude (environ !). Nous ferons juste un arrêt ravitaillement au Safeway de Payson, très bien achalandé.



A l’entrée de Petrified Forest nous prenons notre Annual Pass (80$) qui nous permettra de visiter dans les principaux parcs Américains.

Nous visiterons le musée et les alignements d’arbres « tronçonnés» attenant.

Par moment on se croirait presque dans une scierie avec des plaquettes de bois au sol et au-dessus des « buches ».




Parallèlement aux arbres ce qui est intéressant c’est les paysages de Badlands, sorte de dômes gris blanc aux creux desquels on peut voir les « morceaux » de bois pétrifiés.


Nous ferons ensuite une belle ballade : Blue Mesa nous nous passerons entre ces dômes presque gris bleu. Là nul besoin de Gps il suffit de suivre le petit ruban d’asphalte.




Ensuite nous reprenons la voiture direction le Canyon De Chelly, en faisant une halte à Désert Paint, paysages désertiques fait de dunes pétrifiées orange / rouge. Nous déjeunerons (pain, jambon, fromage, tomate, yaourt et fruit) à Chindle Point, où une belle aire de piquenique à été aménagée.
Ensuite à nouveau 150 kms et nous arriverons à Chinle, ville « laide » s’il en est, on dirait plus un bidonville  qu’autre chose.


Heureusement nous  avait réservé au Thunderbird Lodge, tenu par les Navajo, qui se situe au début du parc.



L’hôtel est très bien, petits bâtiments bas avec un réel cachet, et surtout on est dans la nature plutôt qu’entre des stocks de vieilles voitures ou de tôles ondulées.
En revanche pour manger, sauf à arriver à la cafétéria avant 19h c’est râpé. Nous irons donc au restaurant du Best Western ne voulant pas tenter les «fast food locaux ». Bon il est clair que Chinle ne sera jamais une grande étape gastronomique. Nous prendrons une spécialité locale (Navajo Taco et Navajo quelque chose dont j’ai oublié le nom). Le principe est assez simple : vous prenez une galette frite, vous y mettez des féculents (haricots rouges) sur lesquels vous superposez du gras que vous mangez accompagné de frites (grasses également) et on vous donnera de la mayonnaise en accompagnement des fois que votre foie et votre estomac serait en manque !.


Sinon nous avons parcouru la Sud Rim du Canyon et fait la ballade de White House. C’est vraiment très beau, on comprend que les Navajos aime cet endroit.


La ballade de White House prend 1h30 avec les arrêts. Comme pour Petrified il n’y a pas beaucoup de touristes (disons 5 à 6 véhicules à chaque point de vue et nous ne croiserons qu’une vingtaine de personne le long du trail).





Le soir nous avons repris nos bonnes habitudes : un tarot et au dodo !.




En conclusion, une bien belle journée, même si nous avons fait beaucoup de voiture.
Le Canyon de Chelly est un coup de cœur, il est vraiment magnifique et fait « relativement » authentique puisque les Navajo y vivent, et dans le canyon, et dans les alentours où nous verrons beaucoup d’habitations disséminées dans le paysage.
Pour une fois je trouve que ça ne faisait pas « réserve », on avait vraiment l’impression que c’était « choisi » et l’aspect de leur logement s’en ressentait, ça faisait beaucoup plus « propre » qu’en ville ou dans les autres endroits que nous avons traversés. 

jeudi 15 septembre 2011

J3, 4 & 5 - Needles - Moab

3ème jour

Au programme : Canyon de Chelly – Needles – Moab
La route entre Chinle et Needles est certes longue mais très belle, surtout pour les amoureux des roches rouges. Il y a de part et d’autre de la route des Mesa et des falaises à profusion (surtout vers Rock Point). On traverse  de belles petites villes typiques tel Blanding et Monticello. Entre les deux les paysages sont plus verts.





habitation Navajo


Sympa ... mais vu la taille on ne dira rien !
Au niveau de la « religieuse » (Church Rock) on tourne à gauche direction les Needles.

La route d’accès traverse des paysages grandioses, qui nous rappellent Capitol Reef. 

 Je trouve cela toujours surprenant :  on est là au milieu du désert, loin de tout, et soudain : cahute, visitor center, WC et aire de picnique !.




Je voulais absolument faire la rando de Chelser Park jusqu’à l’Overlook, j’en ai vu de très belles photos, de plus c’est une ballade qui semble assez ludique, avec  passages étroits, petit escalier, un peu de crapahutage, terrain vallonné, et paysages superbes.

Pour y accéder il y a une petite piste qui mène à Soda Spring, point de départ de plusieurs randos. La piste à du être nivelé récemment  et ne pose aucun problème.


Nous commencerons la rando à 11h, je sais c’est la mauvaise heure !. Nous nous sommes bien équipés ; chapeaux, eau en quantité, ravitaillement et naturellement « Pschitt » (pulvérisateur type Ajax Vitre mais avec de l’eau) . La température extérieure était d’environ 28° avec un beau ciel bleu, impeccable.

Je ne vous fais pas languir plus longtemps : c’est une ballade magnifique qui tient toutes ses promesses, aussi bien pour les paysages que pour le côté ludique, pour nous dans le top 3 des ballades que nous avons fait dans l’Ouest. Et la chaleur me direz-vous … et bien divine surprise il y a des endroits où on peut  se mettre à l’ombre soit sous un rocher soit sous des arbres, et cerise sur le gâteau il y avait même un petit courant d’air. Génial.


Pour les infos pratiques : vous pouvez laisser vos Gps à la maison, le chemin est très bien « cairné ». L’aller retour fait environ 9 kms. La rando nous a pris 3h10 (2h30 de marche et 40 minutes d’arrêts photos et de contemplation.
Au retour,  piquenique sous les arbres et en route pour Moab.
















Nous aurons deux locataires de plus dans la chambre !
Pour ceux qui ne le savent pas encore Moab est ma ville fétiche, et une fois de plus le charme à opéré sur nous, qu’est qu’on y est bien ….
Nous y sommes arrivé vers 16h15, dépôt de nos affaires au Rustic Inn, un plouf dans la piscine et direction Chile Pepper Bike Shop. Cette année c’est VELO !!!. Accueil super, les vélos étaient prêts, déjà réglés à nos poids, oui NOUS, enfin pas totalement, car Valérie n’a pas souhaiter participer à l’activité VTT.


Personnellement j’ai un niveau « intermédiaire » et Théo « expert ».
Retour à l’hôtel, bon il est un peu tôt pour ne rien faire … et ces vélos qui nous regardent  dans le blanc des yeux … un petit coup d’œil sur la carte, on n’a tout de même pas trop de temps (il est 17h30). Ce sera Hurrah Pass.
En avant !, montée en 4x4 jusqu’en haut, notre petit RAVA se débrouille comme un chef, Valérie fera même la majorité du trajet (sauf un petit passage délicat). Le point de vue est superbe. Et le retour me direz-vous et bien Théo et moi devant, sur les vélos et Valérie avec le 4x4. Elle a pris confiance et s’est vraiment amusée à descendre cette piste. Nous, je n’en parle même pas … vous imaginez dévaler la piste, cheveux au vent (bon c’est une façon de parler, on avait des casques), dans des paysages extraordinaire !!!. Ce secteur est vraiment à recommander.

Retour à l’hôtel, re-plouf et nous finirons cette superbe journée chez Eddy Stiff, très bonne adresse.

En conclusion, que dire sinon que c’était parfait et que les Needles sont un réel coup de cœur (un de plus !). De notre avis, si on considère Canyonland dans sa globalité (Island In The Sky, Needles et The Maze qui nous n’avons pas fait) c’est le plus extraordinaire parc de l’Ouest.
 Ce soir avec cette journée bien rempli même pas de partie de tarot … direct dodo avec de beaux rêves !


4ème jour,

 5h30 du matin, je dors de plus en plus longtemps, super !, en revanche moins de temps pour le carnet. Ici on se transforme peu à peu en marmotte (coucher 9h30 / 10h pour se lever après  6h).
Pour les accrocs de la météo (dont nous sommes) il fait très chaud, on a dépassé les 100°, le ciel est bleu à tendance bleu !!!!.



Aujourd’hui nous allons rouler sur un mythe, du moins pour les VTTistes, Slickrock Trail. Moab est la mecque du VTT et cette piste en est la plus connue. Elle est classée difficile, mais il en faut plus pour nous arrêter.

Comme nous sommes gâtés, Valérie nous y amène pour 8h, pourquoi si tard me direz-vous !, parce que le réveil était resté à l’heure de l’Arizona. Sniff, une heure de perdue !
Théo bouillait littéralement sur son vélo tellement il était impatient. Pendant que nous suerons, Valérie retournera près de la piscine de l’hôtel (le Rustic Inn qui est très bien, un peu à l’écart de la route principale, avec piscine et kitchenette).



Que dire de cette expérience, on a adoré, c’était fabuleux, la piste, les descentes, les paysages, tout.
Par rapport aux autres VTTistes nous faisions un peu « light », ils étaient tous super équipés. Pour ceux qui sont inquiets de savoir si on ne faisait pas trop honte à la France, et bien je n’ai vu personne descendre aussi bien que Théo, il volait littéralement sur les rochers, allant de saut en saut. En revanche on a dû pousser quelques fois en montée, nous avions fait le tour dans le mauvais sens et celles-ci étaient parfois trop raides à gravir. Et moi … je suivais, tant bien que mal, plutôt bien en fait !.


Pour ceux qui veulent la tenter, je trouve que techniquement il n’y a pas de problème, en revanche c’est très très physique, on ne fait que monter et descendre, sans moment de transition permettant de souffler. Sur la fin j’ai vraiment eu du mal à suivre Théo et j’ai fini dans l’orange bien mur.
Le tour fini, un grain de sable s’est glissé dans notre beau programme nous obligeant à continuer à pédaler un bon moment, là c’est plus dans l’orange mais dans le rouge que j’ai fini.



Du coup la suite de la journée à été un peu modifiée. Nous sommes retournés  à l’hôtel pour faire un grand plouf et récupérer un peu. A midi, restaurant pour me redonner des forces : Eddy Stiff, 2ème fois. Il faut dire qu’il est tout près de l’hôtel et qu’on y mange très bien.

Vue sur Moab depuis la Sickrock Trail, ...sympa, non !


Rassasié et requinqué nous reprenons la Sand Flat Road jusqu’à Maloy Point Overlook, d’où on a une vue fabuleuse, mais alors vraiment très fabuleuse, sur Castel Valley. C’est une piste, Valérie se régale. De la nous rejoignons la Sal Mountain Loop, une route qui traverse de belles forêts avec des bouleaux à l’écorce « extra blanche », elle monte jusqu’à 2.650 mètres tout de même, avant de redescendre sur Castel Valley.








Fiery Furnace, c'est dans ce labyrinthe que nous nous promenerons


Nous finirons la journée à Arches.  J’avais réservé un tour guidé à Fiery Furnace pour 16h. Nous aurons 3 heures d’explications (que nous ne comprendrons pas entièrement) tout en se promenant dans le labyrinthe, passage étroit, même très étroit, escalade diverses pour passer dans les failles.

C’est très ludique mais pour pouvoir en profiter pleinement il est bon de comprendre assez bien l’Américain et avoir envie d’écouter un Ranger passionné par le sujet.







Fin du tour 19h, vite, vite, direction Delicate Arch. Ce n’est pas qu’on avait un surcroit d’énergie à dépenser, mais venir deux fois à Moab sans aller voir le symbole de l’Utah, ça ne se fait pas !.


40 minutes de montée, 10 minutes en haut, 25 minutes de descente. C’est très beau, surtout qu’on adore la cadre, elle est posée au milieu d’un amphithéâtre de Slickrock.

Mais trop de monde pour nous, j’ai eu du mal à prendre une photo sans personne. D’ailleurs c’est le problème d’Arches en général.




Retour à l’hôtel, 21h, nous n’aurons jamais fini une journée aussi tard ! pas comme certaines qui crapahutent  sur les pistes à des heures indues, hi, hi, hi.

Un plouf pour se rafraichir, il fait encore 37°.  Le parking est plein, pas raisonnable de bouger la voiture de peur de ne plus retrouver de place … et tout simplement plus grand courage, direction Mc Stiff pour la 3ème fois !
22h dodo … enfin.
En conclusion une magnifique journée, un fils aux anges, tout va bien !.
Amasa Back, nous grimperons quelque part dans ce paysage !
















5ème jour

Et Moab toujours !!.

Afin de satisfaire tout le monde … enfin surtout Théo et dans une moindre mesure moi, j’ai remanié le programme de cette journée. C’est vrai que ces beaux vélos  ne demandent qu’à servir !.
Voici le résultat.
7h45 :  Valérie nous dépose sur la Kane Creek Road (donc au milieu de nulle part) au pied d’un trail qui se nomme Amasa Back. Il nous a été recommandé par Chile Pepper « very funny » a-t-elle dit. Elle nous avait prévenus qu’au début ça monte … et bien elle n’a pas menti !. En revanche tout ce qui se monte … se descend !, et ce sera tout simplement une des plus belles (sinon la plus belle) descente que nous n’ayons jamais faite. Surtout la partie haute avec du slickrock et de belles marches à sauter.
Pour les VTTistes : Slickrock est moyennement difficile techniquement mais très éprouvante physiquement et Amasa Back c’est le contraire.
Pendant ce temps pour Valérie ce sera piscine, on a vu pire !. Bon elle en a aussi profité pour préparer les bagages. C’est un ange !.

Elle est revenue nous chercher vers  9h30, ensuite direction Canyonland, histoire de se remplir les yeux de ce paysage fabuleux !. Nous ferons une petite ballade : White Rim Overlook (3 kms). Superbe, et cerise sur le gâteau nous y serons absolument tout seul (il faut dire qu’à 11h du matin en plein soleil !). Tout au bout un magnifique rocher nous offre son ombre bienfaitrice.
Encore un petit tour à Green River Overlook, sniff il nous faut quitter ce lieu hors du temps.






Pour le retour nous avions décidé de faire Long Canyon, Théo et moi en vélo et Valérie en 4x4 (ce devait être plus rapide que par la Shafer et on nous avait dit que s’était très « fun ».

Voici la vue qu'on a de Long Canyon sur Behind The Rock

Début de la piste pas de problème, superbe vue sur Behind The Rock. Ensuite on arrive à un goulet, avant Pusher Arch, et là, le désastre, il n’y a plus de route, à ce demander s’il y en avait eu une ; terre, cailloux et rochers sont « mélangés » il y a des ravines de plus d’un mètre de profondeur. Valérie devra faire demi-tour, pour notre part, vélos sur le dos et en avant pour traverser cette zone de chaos. Ensuite la route est meilleure sauf quelques énormes blocs qui obstruent partiellement la piste.

Nous ferons cette descente au milieu du « décor ». Arrivée en bas nous emprunterons la Potash Road sous un soleil de plomb. On croisera Valérie 10 kms plus loin. Il est 13h30 et on devait rendre les vélos à 13h. Vite dans la voiture et direction Chile Pepper. Ils ne feront pas d’histoire.

Tout cela donne faim, nous irons donc manger au M…. et non raté ! ce sera le Moab Brewery qui est à côté de Chile Pepper. Moins bon que Mc Stiff mais correct tout de même.
Ensuite quelques magasins, faut pas exagérer tout de même !







et en route pour Rangely dans le Colorado. Encore une fois la route traversera de beaux paysages montagneux.



 Nous logeons au Blue Mountain Inn and Suite, très bien. Le dîner sera chez Giovanni’s, voyageur passe tout chemin !, oui mais il n’y a rien d’autre mais s’était très bof.

Rangely fait très « Amérique » profonde, on a l’impression d’être regardé comme des bêtes bizarres. Nous avions choisi cette ville pour la proximité de Dinosaur National Parc qui est au programme de demain.







Moab est fini et déjà on s’ennuie, Valérie et Théo regarde la télé, moi j’écris, avant d’aller dormir.
C’est avec nostalgie que nous avons quitté cette ville que nous adorons.